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Mon approche

Des outils et des références théoriques validés scientifiquement

 

 

Dès le début de mes études, il m’est paru indispensable de développer une pratique professionnelle axée sur les données acquises de la science, les progrès théoriques, méthodologiques et techniques.

 

En santé mentale, les bonnes intentions ne suffisent pas. Il s'agit pour moi d'un impératif éthique et déontologie qui :

Garantit de la sécurité des personnes : se tenir informé des dernières données issues de la recherche favorise les bonnes pratiques et permet de sécuriser au maximum la sécurité et le bien-être des individus.

Permet le développement de pratiques adaptées à chaque problématique : les connaissances et les méthodes dans le domaine de la santé mentale évoluent constamment.

Protège l'éthique professionnelle et favorise l'inclusion :  continuer à se tenir informé permet la reconnaissance de la diversité des individus et tient compte des besoins spécifiques, des valeurs, des croyances et des contextes culturels de chaque personne. 

Parmi les psychothérapies ayant fait leur preuve, je m'appuie sur les techniques de celles émanent des TCCE dites de deuxième et de troisième génération (thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles), et particulièrement la thérapie des schémas et l'ACT (thérapie d'acceptation et d'engagement).

 

J'ai complété mon arsenal par une formation en EMDR (Eye, Movement Desensitization and Reprocessing) qui reste une psychothérapie de choix recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé et la Haute Autorité de Santé dans la prise en charge du TSPT (trouble de stress post-traumatique).

 

Mon approche est donc intégrative au sens où elle intègre plusieurs méthodes et théories validées par la recherche, m'amenant à puiser dans chacune d'entre elles en fonction de la demande, de la singularité de la personne et de ses besoins

2° Une approche imprégnée des valeurs du rétablissement en santé mentale

 

Ces dernières années, une façon nouvelle d'appréhender les difficultés psychologiques a vu le jour au sein de la communauté scientifique : la notion de rétablissement en santé mentale.

 

Le rétablissement en santé mentale considère que la souffrance et les troubles psychiques font partie de l'expérience humaine normale. 

 

De la même façon que tout le monde a une santé physique, tout le monde a une santé mentale qui, en fonction des événements de vie et de différents facteurs en interaction les uns avec les autres (facteurs biologiques, psychologiques, sociaux et environnementaux), peut se dégrader jusqu'à l'émergence d'un trouble psychique (dépression, trouble anxieux, trouble bipolaire...).

 

Il devient nécessaire de déstigmatiser la santé mentale : les symptômes des différents troubles psychiques ne sont que des accentuations ou des restrictions d'un fonctionnement optimal et adapté des humains (fonctionnement optimal et adapté = qui ne produit pas de souffrance pour la personne ni pour ses proches).

 

Cette façon d'aborder la santé mentale préfère parler non pas de guérison mais de rétablissement car, comparativement à un rhume où la guérison signifierait l'arrêt des symptômes et d'un retour à un état antérieur, la souffrance psychique et les adversités de la vie produisent en nous des effets sur notre personnalité, nos croyances, nos valeurs, notre rapport au monde et aux aux autres. Il y a un avant et un après. 

En d'autres termes, se rétablir en santé mentale est :

 

  • Un cheminement personnel : chaque personne a son propre chemin de rétablissement, qui peut inclure des hauts et des bas.

  • Bio-psycho-social : le rétablissement en santé mentale prend en compte les aspects physiques, émotionnels, sociaux, culturels, spirituels et cognitifs du bien-être. Il reconnaît l'interconnexion de ces différents domaines et l'importance de les aborder de manière intégrée.

  • Axé sur l'auto-détermination : le rétablissement valorise le rôle actif des individus dans leur propre rétablissement. Il encourage l'autodétermination et la participation active dans la prise de décision concernant leur parcours de soin et de rétablissement.

  • Un processus continu : se rétablir n'est pas un état final, mais un processus dynamique qui peut évoluer avec le temps.

  • Inclusion sociale : le rétablissement en santé mentale vise à promouvoir l'inclusion sociale, la réduction de la stigmatisation et la construction de réseaux de soutien solides. Il reconnaît l'importance des relations interpersonnelles positives et de l'appartenance à une communauté.

  • Basé sur les ressources de la personne : plutôt que de se concentrer sur les déficits, les symptômes ou les limitations, le rétablissement met l'accent sur les ressources de la personne et tend à les valoriser et l'aider en développer d'autres.​

 

Une posture où le "psy" n'est pas le seul détenteur du "savoir"

 

J'ai à coeur d'inclure la psycho-éducation dans ma pratique qui permet aux personnes de comprendre ce qui leur arrive et de développer un véritable savoir expert en lien avec leur problématique. L'objectif étant ici d'augmenter leur pouvoir d'agir et leur croyance en leur propre capacité.

Les études ont montré que comprendre ce qui nous arrive et se sentir acteur de sa prise en charge (et non plus passif et soumis aux prescriptions des soignant-e-s) améliorait grandement la santé mentale des personnes et favorisait l'espoir et la restauration d'un sentiment de maîtrise sur sa vie.

Redonner à la santé mentale la valeur qui lui revient

En tant que formatrice, je souhaite contribuer à la réduction des fausses croyances, préjugés et désinformation en santé mentale qui fait encore l'objet d'une forte stigmatisation associée à des représentations négatives. Cette stigmatisation amène un certain nombre d'individu à penser qu'il y aurait d'un côté des individus qui seraient "anormaux", "dérangés", "faibles", et de l'autre des  gens "normaux", "forts", "courageux", "résilients". L'association entre dangerosité et troubles psychiques est également régulièrement faite de façon abusive et injustifiée. 

 

D'autres croyances répandues sont nocives, comme le fait d'associer la dépression à un manque de volonté, ou qu'il suffirait de "vouloir" pour "pouvoir"...

Ces conceptions morales en santé mentale retardent le repérage précoce, voire effraient les personnes concernées qui, par honte et crainte d'être stigmatisée, n'oseront pas demander de l'aide.

 

Dans le pire des cas, les problématiques de santé mentales non prises en charge peuvent mener au désespoir, au suicide et donc à une mort prématurée.

 

Ainsi, considérer que la santé mentale, - avec ses hauts et ses bas, et parfois ses grands hauts et ses grands bas-,  fait partie de l'expérience humaine normale, redonne à la santé mentale la valeur qui lui revient en :

 

  • Permettant des dépistages plus précoces et

  • Réduisant le risque que des personnes vivent des années avec leurs difficultés et leurs conséquences (chronicisation, désinsertion socioprofessionnelle...)

  • Réduisant la stigmatisation et en libérant la parole

  • Favorisant une approche globale de la santé mentale

  • Contribuant à rendre une société davantage formée et éclairée, inclusive et bienveillante face aux adversités psychologiques

Contact

E-mail : castillo.psychologue@gmail.com

Tél : 06 98 69 98 43

Adresse : 110 La Canebière 13001 Marseille

Parce qu'il m'est difficile de répondre au téléphone lorsque je suis en consultation, merci de privilégier les contacts par écrit (sms ou e-mail). 

Horaires

mardi : 9h30 à 19h30

mercredi : 9h30 à 18h30

jeudi : 9h30 à 18h30

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