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Psychothérapie de suivi

La psychothérapie de suivi a pour objectif d’aider les personnes à restaurer la confiance qu’elles ont en elles-mêmes et en leur capacité à exercer une influence active et positive sur leur propre fonctionnement et dans leur existence.

La psychothérapie peut s'entendre comme un processus subjectif d'évolution, d'engagement, et de transformation de soi. A travers les modèles théoriques et les outils que je partage à mes consultants, la psychothérapie amène les personnes à découvrir en elles des logiques, des pensées et émotions dont elles n'étaient pas nécessairement conscientes. Par exemple, une personne peut réaliser que des expériences de son histoire, banalisées pendant des années, étaient finalement traumatiques; qu'elle a construit sa vie dans une logique d'évitement de l'angoisse au détriment de ses aspirations et de son accomplissement; que les croyances qui structuraient son rapport au monde n'étaient pas des vérités et qu'il est donc possible d'envisager le monde autrement; ou encore qu'il n'est pas nécessaire de tout contrôler pour être en sécurité.  

S'engager dans une psychothérapie est un cheminement personnel qui porte un potentiel d'évolution de son sentiment d'identité, de son rapport à soi et au monde qui peut parfois aller bien au-delà de l'amélioration du problème pour lequel les personnes consultent. 

 

A travers différents outils et approches fondés sur la preuve scientifique, la psychothérapie vise à renforcer le pouvoir d’agir en permettant aux personnes d’accroître et de consolider leurs forces cognitives, émotionnelles, comportementales, sociales, et ce, dans un cadre bienveillant, empathique et non jugeant.

Par le biais d’une lien de confiance qui prend la forme d’une véritable collaboration, deux types de savoirs et d’expertises se rencontrent au sein de la psychothérapie : à la fois l’expertise que les personnes ont d'elles-mêmes et de leur vécu, et celle issue de mes connaissances en psychologie.

Vous l’aurez peut-être déjà compris : je suis une psychologue qui parle et qui s’adapte à votre rythme, votre tempérament et vos états émotionnels pouvant fluctuer au gré des séances et des difficultés que vous rencontrez en dehors de celles-ci. Alors que certaines personnes parviennent facilement à mettre des mots sur leurs difficultés, d’autres peuvent avoir besoin d’être guidées dans ce travail d’explicitation de la pensée et de leurs états émotionnels. Il est de mon devoir de m'ajuster à la singularité des personnes que j'accompagne.

Les psychothérapies que je propose

  1. Proviennent du champ des TCC​E 

Les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles sont des thérapies qui s'intéressent aux interactions existantes entre nos pensées, nos émotions et nos comportements. Elles peuvent se concentrer à la fois sur les problèmes actuels et passés. 

Avant de traiter un ou des problèmes en TCCE, il convient d'abord de bien le/les comprendre. Il ne s'agit donc pas de repérer un symptôme/difficulté et de lui appliquer une technique censée le supprimer. Une compréhension globale de la situation et une analyse fines des facteurs qui influencent les difficultés est indispensable, et celle-ci passe par une démarche de recueil d'informations pertinentes en vue de comprendre le problème, son histoire, sa genèse, et son maintien dans votre existence. 

La relation thérapeutique prend la forme d'un partenariat où, vous et moi, partons côte à côte avec notre lampe torche à la rencontre des éléments de votre vie actuels et passés, de vos pensées, de vos émotions, de vos comportements, de vos souvenirs qui vous mettent en difficultés. 

La durée des psychothérapies émanant du champ du TCCE peut être courte, intermédiaire ou longue selon vos besoins.

Parmi l'ensemble des différentes thérapies des TCCE, je suis particulièrement formée à la thérapie des schémas et à l'ACT. ​​ 

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La thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT)

 

L'ACT est une psychothérapie cognitive et comportementale appartenant à la troisième génération des TCC, qui accorde une grande importance à nos émotions et à l'expérience dans le processus de changement. Plus précisément, des études scientifiques ont montré que de vouloir produire un changement à partir de la modification des pensées comportait certaines limites, et que, parfois, le changement et le progrès thérapeutique partaient de l'expérience. 

 

C'est en s'engageant dans des actions qui font sens pour nous et qui produisent de la satisfaction personnelle (et induisant des émotions qui produisent davantage de bien-être) qu'on peut initier une modification dans la façon d'interpréter les événements. 

 

C'est pour cette raison que nous prononçons le mot "act" et non pas les initiales A/C/T pour le lien de cette thérapie avec le domaine de l'action et de l'"agir". 

 

Il s'agira donc d'accompagner les personnes à identifier et clarifier ce qui donne du sens à leur vie, de recontacter les personnes avec leurs aspirations les plus profondes qui serviront de moteur et de guides à la thérapie.

La thérapie ACT cherche aussi à favoriser l'acceptation des évènements hors de notre contrôle, pensées, images et sensations désagréables puisque c'est bien leur évitement qui les renforce et nous plonge dans un immobilisme qui nous empêche de mener une vie qui fait sens pour nous. 

 

L'acceptation n'est pas la résignation

Par acceptation et l'idée de ne pas lutter contre des choses sur lesquelles nous ne n'avons pas de prise, il ne s'agit aucunement de se résigner. Au contraire, l'acceptation suppose de se recentrer sur des actions qui font sens pour nous en dépit des émotions, des pensées, des images et des sensations douloureuses. Accepter, c'est au contraire sortir de l'assujettissement et de la tyrannie du contrôle qui nous empêchent d'avancer. 

L'objectif est donc de stopper l'évitement de la souffrance qui nous immobilise mais d'apprendre plutôt à fonctionner avec et donc continuer à vivre malgré tout. En ce sens, l'ACT permet de développer une plus grande flexibilité psychologique et comportementale. 

2. L'EMDR (que je ne propose pas encore à la téléconsultation)

L'Eye Movement Desensitization and Reprocessing (désensiblisation et retraitement de l'information par mouvements oculaires) a été fondée par Francine Shapiro dans les années 80.

L'EMDR repose sur le modèle du traitement adaptatif de l'information selon lequel les symptômes seraient la conséquence de la conservation, à l'état brut, de l'événement traumatique associé aux fortes émotions en mémoire épisodique (Besche-Richard, Julien-Sweerts, Morrone, 2024a).

 

La psychothérapie se déroule en plusieurs phases, comprenant l'anamnèse et des évaluations psychométriques (questionnaires) de la symptomatologie traumatique et parfois dissociative. 

 

La seconde phase correspond à une étape de stabilisation et de préparation et peut prendre plusieurs séances, l'objectif étant de permettre à la personne de développer des stratégies de régulations émotionnelles lui permettant, durant le retraitement, de rester dans sa fenêtre de tolérance émotionnelle, c'est-à-dire de supporter le rappel du trauma sans se dissocier en étant soit en hyperactivation sérotoninergique ou, au contraire, en hypoactivation adrénergique (Besche-Richard, Julien-Sweerts, Morrone, 2024b)

 

La psychothérapie se poursuit ensuite avec la phase de désensibilisation de l'événement traumatique. Au début de cette phase, la personne est invitée à effectuer un rappel mnésique du trauma (pire image de l'événement, cognitions, émotions, sensations physiques liées au souvenir), puis soumise à des stimulation bilatérales alternées jusqu'à qu'elle puisse enfin évoquer et se rappeler l'événement traumatique sans éprouver de la détresse ni en ayant besoin de se dissocier. 

Avec la TCC centrée sur le psychotrauma et la thérapie d'exposition prolongée, elle fait partie des psychothérapies les mieux évaluées dans la prise en charge du trouble de stress post-traumatique*.

* Depuis 2013, l’OMS la préconise pour le traitement des troubles psychotraumatiques chez l’enfant et l’adulte. Elle est également reconnue aux US par l’American Psychologist Association (1998), l’International Society for Traumatic Stress Studies (2000), l’American Psychiatry Association (2004) et le Department of Veterans Affairs and Department of Defense (2004). En France, par l’INSERM (2004) et par la Haute Autorité de la Santé (2007), en Israël par le National Council of Mental Health Israël (2002), en Irlande par le Northern Ireland Department of Health (2003) et au Royaume-Uni par le Department of Health (2001) et le National Institute for Health and Clinical Excellence (2005).

 

 

Bibliographie

- Bouvet, C. (2023). Manuel pratique de thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles. Dunod.

- Harris, R., & Hayes, S. C. (2022). Passez à l'ACT: pratique de la thérapie d'acceptation et d'engagement. De Boeck Supérieur.

- Ostermann, G. (2019). L’EMDR. Hegel, 1, 15-18. https://doi.org/10.3917/heg.091.0015

Contact

E-mail : castillo.psychologue@gmail.com

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Adresse : 110 La Canebière 13001 Marseille

Parce qu'il m'est difficile de répondre au téléphone lorsque je suis en consultation, merci de privilégier les contacts par écrit (sms ou e-mail). 

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mercredi : 9h30 à 18h30

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